Patrick Perrinaud

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A propos de l'image

Titre Namibie 2012
Credits Patrick Perrinaud
Légende Herrero, peuple victime de génocide au début du 20 ° siècle et Himba peuple mythique du pays. Au bord d'une piste, vendant des "souvenirs dont on ne sait pas s'ils émanent réellement de l'artisanat local ! Leur vrai besoin : l'eau, quasiment absente de nombre de régions de ce magnifique pays ! ps à quelques dizaines de mètres, les "maris" étaient sous un arbre ! Pour moi jamais évident ce genre de photo, entre témoignage, risque de voyeurisme, bonne conscience etc..
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Album essai
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Ajouté le 13 février 2016

Exif

  • Temps d'exposition : 1/1250s
  • Ouverture : f/8.0
  • Sensibilité ISO : 200
  • Longueur focale : 81mm
  • Appareil : Canon EOS 60D

Commentaires

Myriam DUPOUY : Et on nous parle d'accent circonflexe... Merci Patrick...
14 février 2016

Vincent GRENOUILLEAU : Patrick, merci d'avoir rappelé le génocide des Herreros, premier "essai" des allemands dans ce domaine (marchant d'ailleurs sur les trace des anglais qui venaient d'inventer les camps de concentration). Je comprends tes scrupules, Didier, j'ai souvent les mêmes (avec un accent circonflexe, Myriam ;-) mais ce type de photos sert précisément à ça (notamment), à évoquer une réalité et une histoire.Et ici comme toujours chez toi, la distance aux modèles est la bonne :-)
14 février 2016

René Carrère : Un commentaire qui éclaire et qui instruit, une photo qui fait réfléchir, merci Patrick.
14 février 2016

Jean Michel : D'accord avec René; la photo illustre bien le commentaire
14 février 2016

Patrice QUILLARD : Effectivement Patrick, ce type d'image n'est jamais facile à faire pour les raisons que tu invoques. Personnellement j'ai du mal à sortir mon boitier lorsque je ne suis que quelques instants ou minutes avec des personnes. Merci pour ton commentaire éclairant. Concernant l'eau, qu'en est-il du projet de construction d'un barrage au nord du pays ? Ce projet, si mes souvenirs sont bons, prévoyait de noyer une partie des terres occupées par les Himbas...
Euhhhh, Vincent, il s'agit de Patrick et non de Didier ;-)

14 février 2016

Vincent GRENOUILLEAU : Merci Patrice, confusion, dont ils ne me voudront ni l'un ni l'autre, réparée.
14 février 2016

Didier TOUSSAINT : Bien sur que je ne peux pas t'en vouloir Vincent puisque j'ai moi-même régulièrement des questionnements personnels dans ce genre de situation. Mais je ressors toujours convaincu qu'il faut "montrer" - et le mieux est de mise - pour pouvoir informer. Patrick ici fait œuvre de photojournaliste appréciable. Un journaliste ne s'abstient pas ;-) !
14 février 2016

Myriam DUPOUY : Personnellement, je me pose souvent cette question... A mon petit niveau, j'aime montrer la beauté des trésors qui nous entourent, et faire rêver en les montrant afin que ces pépites soient traitées avec plus d'égard... Mais en toute honnêteté, très régulièrement, ce que j'aimerais c'est montrer les horreurs pour ouvrir les yeux et faire en sorte qu'elles s'arrêtent... Si toutefois je pouvais et si - car il en faut énormément - j'avais le courage de le faire, je me sentirai aussi utile dans ce genre de photo et plus même... Régulièrement, quand je vois les horreurs qui secouent notre monde, je me demande à quoi bon s'obstiner à faire rêver car on ne le mérite pas... Et puis, ensuite, je me calme...
14 février 2016

Patrick Perrinaud : Grand merci de vos appréciations !
Pour ce qui concerne le projet de barrage Patrice, je ne connais pas l'avancée du dossier.

14 février 2016